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La France féodale


Ceux qui travaillent
Villes nouvelles et nouveaux riches

Aux alentours de l'an mil, le royaume connaît un essor urbain sans précédent, conséquence de la poussée démographique. Les cités deviennent les plaques tournantes du commerce dominées par une bourgeoisie en pleine ascension.

Par Sophie Cassagnes-Brouquet*

Après un long assoupissement au cours des premiers siècles du Moyen Age, les villes du royaume de France connaissent un véritable réveil autour de 950. Les cités anciennes élèvent de nouveaux remparts pour accueillir une population toujours plus nombreuse et des villes neuves voient le jour. Mais il faut cependant ramener cet essor à sa juste dimension. Au Moyen Age, la population urbaine reste largement minoritaire : elle ne groupe jamais plus de 10 % à 15 % des Français. Le royaume est surtout rural. Certes, les villes sont nombreuses mais souvent modestes. Notre critère contemporain de deux mille habitants comme seuil démographique du phénomène urbain ne saurait leur convenir. Ce n'est pas le nombre des citadins qui fait la ville au Moyen Age ; la présence de remparts, le statut des habitants et leurs métiers sont autant d'éléments qui définissent l'urbanité.

L'essor urbain est contemporain de celui des campagnes et de la poussée démographique que connaît alors l'ensemble de l'Occident. Les récoltes plus abondantes dégagent des surplus vendus en ville. La croissance de la population permet l'exode d'une partie des populations rurales qui viennent chercher du travail dans les cités.

Cette expansion urbaine n'est pas un mouvement spontané : elle est contrôlée par les autorités seigneuriales, laïques ou ecclésiastiques, qui cherchent à en tirer des bénéfices. La présence d'une ville sur les terres d'une seigneurie est le gage de bénéfices réguliers. La ville attire les foules par ses marchés, elle concentre les richesses produites dans les campagnes. Désormais, la monnaie circule. Les plus fortunés viennent dépenser en ville leur argent et y acquérir les produits de luxe qu'on ne trouve pas ailleurs.

L'essor urbain ne faiblit pas pendant les trois grands siècles de la féodalité. Si l'on en croit l' Etat des feux du Royaume réalisé en 1328, les villes françaises atteignent au début du XIVe siècle une densité inégalée jusqu'alors. Avec deux cent mille âmes, Paris est de très loin la plus grande ville d'Occident. Les cités italiennes les plus peuplées, Florence et Gênes, ne dépassent pas les cent mille habitants. La capitale capétienne n'a pas de rivale dans le royaume. La plupart des cités comptent entre cinq et dix mille personnes - c'est le cas d'Arles, de Dijon, de Rodez, de Périgueux ou de Cahors.

Les seigneurs fondent des villes sur leurs domaines. Les châteaux attirent les populations, donnant souvent naissance à des centres urbains (Châteauneuf au nord, Castelnau au sud). Les abbayes groupent autour d'elles des foyers de peuplement devenant parfois de petites villes comme Cluny en Bourgogne ou Redon en Bretagne. Pour attirer de nouveaux habitants dans des régions forestières ou marécageuses inexploitées, les seigneurs concèdent des franchises collectives, en particulier la liberté, et des redevances allégées. Ces créations peuvent s'étirer le long d'un front de défrichement ou d'une route comme Villeneuve-sur-Yonne, fondée à partir de 1164, sur la voie reliant Sens à Joigny.

Au début du XIIe siècle, les hospitaliers de l'ordre de Saint-Jean-de-Jérusalem créent dans le Sud-Ouest des sauvetés (Salvetat, Sauveterre). Ce sont des foyers de défrichement qui accueillent des paysans placés sous leur sauvegarde.

Dans le Sud-Ouest, les bastides constituent l'un des réseaux les plus denses de fondations urbaines. On en compte entre quatre à cinq cents établies de 1230 et 1350. Foyers de peuplement créés le plus souvent par un prince territorial comme le roi d'Angleterre ou le comte de Toulouse, elles sont particulièrement nombreuses dans la région frontalière entre les domaines capétiens et plantagenêts. Leur finalité est d'abord économique. Elles doivent permettre le défrichement et l'animation économique d'une région rurale grâce à la tenue régulière d'un marché. Mais elles ont aussi une vocation militaire et sont dotées de fortifications. La première bastide est fondée à Cordes dans l'Albigeois en 1222. Devenu comte de Toulouse, le frère de Saint Louis, Alphonse de Poitiers utilise la création de bastides pour quadriller un territoire nouvellement acquis (il en fonde trente-six). Les rois d'Angleterre ne sont pas en reste, comme en témoigne Sauveterre-de-Guyenne créée en 1281 par le roi Edouard Ier afin de protéger la frontière de son duché de Guyenne. Ces villes nouvelles adoptent un plan en échiquier, organisées autour d'une place carrée entourée de demeures dont les arcades au rez-de-chaussée abritent les étals des marchands. L'urbanisme médiéval y trouve l'une de ses expressions les plus abouties.

La ville médiévale se définit avant tout comme un espace clos par une enceinte. Longtemps au large dans ses murailles héritées de la fin de l'Antiquité, elle commence à se sentir à l'étroit et déborde de ses murs dès le XIIe siècle. Bourgs neufs et faubourgs s'étirent le long des routes qui mènent à ses portes. Vers 1300, certains bourgs sont devenus plus importants que la cité qu'ils côtoient. Ils sont quelquefois intégrés dans une nouvelle enceinte comme le bourg Saint-Sernin réuni à la cité comtale de Toulouse en 1140. Dans d'autres cas, ils donnent naissance à une ville bicéphale où la cité et le bourg rivalisent au cours de longues querelles comme à Périgueux où la cité groupée autour du château et de la cathédrale Saint-Etienne est en compétition avec le bourg de Saint-Front.

A la fin du XIIIe siècle, la superficie des villes françaises a considérablement augmenté. Celle de Reims a doublé entre 1160 et 1210. Les murailles sont agrandies ou reconstruites. A Metz, les remparts entourent désormais une ville qui s'étend sur cent cinquante-neuf hectares (contre soixante-dix vers l'an mil).

Pour accueillir les nouveaux venus, les villes s'entourent de faubourgs, créations spontanées et souvent désordonnées. Mais, il existe aussi de véritables opérations de lotissement. A Paris, une famille de riches marchands et propriétaires fonciers, les Barbette, lotit des terrains lui appartenant situés sur la rive gauche de la Seine sous la forme de parcelles régulières destinées à recevoir de nouvelles habitations.

Le secteur le plus dynamique de l'économie urbaine est sans conteste celui du bâtiment. Les demandes sont nombreuses et variées : chantiers de cathédrales, de châteaux, de murailles, de ponts, mais surtout de maisons. Elles ne diminuent pas tout au long de la période et se font de plus en plus exigeantes. Le textile connaît également une véritable explosion. L'industrie de la laine fait la fortune de la Flandre et des régions voisines comme l'Artois, et de villes telles que Douai, Hesdin, Arras et Saint-Omer.

L'essor de l'artisanat commence dès le XIe siècle grâce à l'apparition du métier à tisser horizontal. Celui-ci permet la fabrication de longues pièces d'étoffes d'un seul tenant et augmente la productivité. La draperie est une industrie hiérarchisée et spécialisée. On y rencontre des femmes peigneresses ou fileuses. Les tisserands sont des hommes d'âge mûr ; maîtres d'atelier, ils occupent le sommet de la hiérarchie du métier. Ils tissent les draps de laine qui sont ensuite confiés à d'autres ouvriers pour les opérations de lavage et de dégraissage du tissu. Les pièces de laine sont foulées aux pieds dans un bac d'eau chaude à l'aide d'argile ou terre à foulon ; elles sont ensuite placées sur des perches horizontales pour être battues afin d'obtenir le feutrage du tissu. Elles sont à nouveau lavées et foulées, puis tondues pour obtenir une meilleure finition.

Les draps de laine sont confiés aux teinturiers qui, avec les foulons, sont relégués au dernier rang de la hiérarchie. Ils utilisent la guède pour teindre la laine en bleu, la garance ou la cochenille pour obtenir une couleur rouge, et la gaude pour le jaune. Ainsi, il faut plusieurs semaines pour passer de la laine au tissu apprêté et coloré. Les métiers du cuir forment un autre groupe de professions particulièrement bien représentées dans les villes. Depuis les corroyeurs et les pelletiers, en passant par les tanneurs, les cordonniers, les bottiers, jusqu'aux fabricants de selles, leurs activités, souvent mal perçues car malodorantes, sont essentielles à l'économie urbaine. Les métiers des métaux, forgerons, dinandiers, et orfèvres sont également nombreux. Cependant, l'artisanat n'englobe pas la totalité des activités urbaines.

La ville est aussi un centre de consommation et les métiers de l'alimentation, en particulier les boulangers, les bouchers et les poissonniers, y sont parmi les plus représentés. Toutes sortes de marchands répondent aux besoins des habitants et des ruraux, venus acquérir des biens introuvables à la campagne. Ces marchands locaux sont pour la plupart anonymes à l'inverse des riches négociants qui pratiquent le grand commerce. Ils n'en constituent pas moins l'un des rouages essentiels de l'économie urbaine. Ils animent les marchés et les foires fondés par les seigneurs, évêques, comtes ou abbés. Les premiers marchands appartiennent souvent à leur entourage. Installés en ville, ils fondent des dynasties telles les Barbette. Certains pratiquent désormais le commerce sur de plus grandes distances comme les riches marchands de la Hanse de l'eau à Paris qui domine la navigation sur la Seine.

Dès le XIIe siècle, les villes françaises voient la naissance de métiers organisés. Qualifiés de métiers, de jurandes ou de guildes, (le terme de corporation n'est alors guère utilisé), ils s'implantent dans les villes du nord du royaume, dans la région parisienne et dans le Languedoc. L'Ouest et l'Est de la France ne les connaissent pas encore. L'origine de ces associations demeure obscure. Elles naissent parfois de fraternités regroupant des artisans de la même profession dans un souci d'entraide mutuelle et de piété commune. Mais ce n'est pas toujours le cas : ainsi, en Languedoc, la confrérie apparaît-elle après le métier. Avant 1200, Paris, Amiens, Cambrai, Douai, Pontoise, Rouen, Chartres, Bourges ont déjà leurs métiers organisés. Ils s'implantent également en Languedoc dans la seconde moitié du XIIe siècle. Les jurandes du Bassin parisien sont des associations d'artisans ou de marchands fondées sur l'échange d'un serment prêté par leurs membres. Ils s'engagent à respecter les statuts du métier et à se porter assistance. Ils obtiennent des privilèges des autorités municipales qui leur confèrent une personnalité juridique, le droit de réglementer leur profession et d'exercer la police du métier. Dans le Nord et le Languedoc, les métiers sont soumis aux règlements promulgués par les autorités municipales : ce sont les métiers réglés. Les maîtres participent à l'élaboration des statuts de la profession et élisent les responsables du métier. Pour devenir maître - diriger un atelier - il faut justifier de ses capacités. Dès le XIIIe siècle, certaines professions exigent le paiement d'un droit d'entrée et la réalisation d'un chef-d'oeuvre qui témoigne de l'habileté de l'artisan à la fin de son apprentissage.

Les maîtres dominent les ateliers au sein desquels les apprentis acquièrent la pratique du métier. La durée de l'apprentissage est variable : deux ans pour la plupart des métiers de l'alimentation, jusqu'à dix ans pour les orfèvres. Les jeunes garçons et les jeunes filles entrent en apprentissage vers l'âge de quinze ans. Leurs parents concluent un contrat avec le futur maître qui les loge et les nourrit chez lui et s'engage à leur apprendre le métier. En échange, ces apprentis doivent travailler pour lui et le servir avec diligence.

Cependant, tous ne parviennent pas à ouvrir leur propre atelier. La plupart d'entre eux deviennent des valets, des salariés dont les conditions d'embauche sont diverses, de la journée à l'année.

Les métiers établissent les règlements de la pratique de la profession : conditions d'embauche, salaires, durée du temps de travail et jours chômés. Ces statuts ont pour finalité d'éviter la concurrence entre les maîtres, de contrôler la qualité des produits fabriqués et d'éviter les fraudes. Ces réglementations sont souvent tatillonnes. Dans l'artisanat de la laine, elles fixent, par exemple, le nombre de dents d'un peigne à laine ou la nature des colorants.

L'Eglise est d'abord très réticente à la création de ces associations d'artisans. En effet, la pratique du serment d'entraide oppose une solidarité horizontale à la conception verticale de la société en trois ordres. Cependant, au XIIIe siècle, les principaux théologiens, notamment Thomas d'Aquin, acceptent les métiers qui ont fait la preuve de leur fonction régulatrice et se doublent de confréries religieuses pratiquant une dévotion sincère. Dans la plus grande partie des villes du royaume, l'atelier et la boutique restent liés. Cependant, au-dessus des artisans boutiquiers se détachent des marchands qui vendent toutes sortes de biens et pratiquent le prêt d'argent. Plus riches encore sont les banquiers qui font parfois du commerce à grande échelle. Ils constituent une élite urbaine, qui groupe à Reims au XIIIe siècle une cinquantaine de familles pour vingt mille habitants. Enrichis par le négoce et la banque, ils possèdent d'importantes propriétés foncières en ville et dans les campagnes environnantes. En dépit des réticences de l'Eglise - « le marchand ne peut plaire à Dieu » -, leur puissance est telle qu'ils finissent par s'imposer. L'apparition de la bourgeoisie dérange l'harmonie des trois ordres imaginée par les clercs à l'aube de l'ère féodale : elle introduit un facteur de modernité dans la société médiévale.

Au XIIe siècle, le commerce international qui se noue entre le Bassin méditerranéen et le nord de l'Europe se focalise autour des foires de Champagne. Les marchands italiens, languedociens et flamands s'y côtoient toute l'année afin d'échanger les draps de Flandre contre les épices venues de l'autre côté des rives de la Méditerranée. La création de foires tournantes fait de la Champagne un centre de négoce unique en Europe. Les foires débutent en janvier à Lagny, les marchands vont ensuite à Bar-sur-Aube en février-mars, puis ils se rencontrent à la foire de Provins en mai-juin. La foire chaude de Troyes prend la relève en juillet-août, suivie par la foire de Saint-Ayoul à Provins en septembre-octobre et le cycle se termine par la foire froide de Troyes en novembre-décembre. Chaque foire se divise en trois temps : la montre où les marchands exposent leurs produits, la vente pendant laquelle les contrats se concluent, et le paiement qui donne lieu à d'intenses activités de change. Par un système habile de protection, les comtes de Champagne ont su attirer sur leurs terres les plus grands négociants européens. Ils leur garantissent la sécurité. La police des foires est contrôlée par les gardes des foires assistés de sergents. Les foires stimulent le développement économique de la région. Une richesse dont le patrimoine médiéval de villes comme Troyes ou Provins témoigne encore de nos jours.



*Professeur d'histoire médiévale à l'université de Limoges, Sophie Cassagnes-Brouquet est l'auteur de Histoire de l'Angleterre médiévale (Ophrys, 2000), de D'art et d'argent, les artistes et leurs clients dans l'Europe du Nord (XIVe-XVe siècles) , (Presses universitaires de Rennes, 2001), La Passion du livre au Moyen Age (Editions Ouest-France, 2003).

Comprendre
Etat des feux du royaume
Le feu est l'unité fiscale utilisée pour l'assiette de l'impôt direct. L' Etat général des feux du royaume de France est dressé en 1328, il sert de base aux historiens pour tenter d'évaluer la population française avant la grande dépression démographique du XIVe siècle.
La Hanse des marchands
La Hanse des marchands de l'eau de Paris groupe les négociants qui utilisent la navigation sur la Seine pour leur activité. Elle apparaît officiellement sous Louis VII qui confirme ses privilèges en 1171. Etablie d'abord au Parloir aux bourgeois, puis dans la Maison aux Piliers sur la place de Grève, elle domine une grande partie du négoce et de l'artisanat de la ville.
Hôtel-Dieu
Hôpital placé sous la responsabilité de l'évêque.


Les métiers de Chartres en vitrail
La cathédrale de Chartres conserve le plus grand ensemble de vitraux du XIIIe siècle. Ils ont été offerts par des ecclésiastiques, des nobles mais aussi les confréries de la ville qui ont voulu rendre hommage à leur saint patron et faire oeuvre pieuse. Sur les cent cinquante-huit verrières installées aux fenêtres de la cathédrale entre 1205 et 1235, quarante-deux ont été offertes par les métiers. Ils y exposent la vie de leur saint patron et s'y représentent accomplissant diverses tâches. Preuve d'une prise de conscience nouvelle de la dignité du travail manuel.


© Historia Thématique - 01/07/2004 - 090 - Rubrique La France féodale - P 24 - 2640 mots - Dossier : Sophie Cassagnes-Brouquet*

La France féodale
- Les clés pour comprendre la féodalité
- L'émergence d'une nouvelle société
- L'évêque est un seigneur comme les autres
- Servitude et grandeur des paysans
- Villes nouvelles et nouveaux riches
- La cathédrale, coeur de la cité
- Le chevalier, un héros laborieux
- Le fortin de bois se fait château de fantaisie
- Le moine est maître chez lui
- Les reliques : un marché en pleine expansion
- Soigner pour sauver son âme
- L'art sacré : pédagogique... et ésotérique
- Chefs-d'oeuvre de l'art roman
- Le vitrail décrypté
 

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