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Bastides:
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tableau des "modèles"
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Cordes ..Libourne.
..Monpazier..Monflanquin.
- ..Vianne..Villeneuve/Lot.
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Définition de "Bastide",
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Annexes sur :
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les
villes en étoile,
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les "circulades",
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Sauvetés et castelnaus
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http://www.minculture.gov.ma/fr/siteThamusida.htm
Thamusida
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Le site de Thamusida
(Sidi Ali ben Ahmed) se trouve au bord du Sebou, sur sa rive gauche, à 10 km
à vol d’oiseau en amont de la ville de Kénitra. Les ruines d’une
superficie de 15 hectares occupent des éminences culminant de 9 à 13 m.
La région de Sidi Ali ben Ahmed, et probablement le site lui-même, ont été
occupés aux temps préhistoriques.
Vers le milieu du IIème siècle avant J.-C., le plateau qui domine le fleuve
dans la partie nord du site porte un habitat caractérisé par une
architecture en terre et par la présence de vases céramiques peints.
L’agglomération maurétanienne continua à exister jusqu’à la conquête
romaine. Les recherches récentes effectuées à Thamusida témoignent de
l’existence d’une occupation antérieure au IIème siècle av. J.-C.
Dès le règne de Claude (41-54 après J.-C.), des constructions en dur se
multiplient. Thamusida abrite probablement un port actif dont témoignent les
nombreux débris d’amphores entourant le plateau et devient un point de
débarquement et un centre romain de ravitaillement.
Sous les Flaviens (69-96 après J.-C.), une garnison militaire romaine
séjourne sur les lieux. La ville donne des signes de croissance ; elle se
dote d’un temple (le Temple à bossages), de thermes et de maisons
d’habitations dont une à cour centrale.
Sous Trajan (97-117 après J.-C.) ou sous Hadrien
(117-138 après J.-C.), une nouvelle structuration de l’espace urbain semble
avoir lieu en conférant à la ville un plan d’urbanisme orthogonal
où s’inscrivent les thermes reconstruits et le petit temple du
nord-est dédié à Vénus-Astarte. Le développement et l’enrichissement de la
ville se reflètent dans l’agrandissement et la transformation continue des
thermes du fleuve, dans la construction de nouveaux temples bordant la rive
du Sebou et de nouvelles habitations dont la Maison du dallage qui adopte le
plan des riches demeures de Volubilis et d’Espagne. Des maisons modestes,
des ateliers et des locaux utilitaires occupent des quartiers entiers. En
plus de ses fonctions commerciales et industrielles qui sont à l’origine de
son développement, la ville de Thamusida devait jouer un rôle militaire
important. Elle était peuplée de vétérans et sous Marc-Aurèle (161-180 ap.
J.-C.), on y construisit la plus grande forteresse de Tingitane pour assurer
la protection de la population civile. Sous Commode (176-192 ap. J.-C.) ou
Septime Sévère (193-211 ap. J.-C.), la ville se dote d’une enceinte qui a
remployé des stèles funéraires et écrasé une partie de la riche Maison du
dallage, ce qui indique que l’ouvrage fut dicté par la crainte d’un danger
proche ou lointain.
Au III ème siècle, la ville est toujours active si on en juge par l’étendue
des thermes du fleuve et la densité des trouvailles céramiques jusqu’à ce
que survienne l’abandon définitif. Ce dernier a eu lieu entre 274 et 280
après J.-C., mais on ne sait pas s’il est consécutif au départ de l’armée ou
à une cause postérieure. Des trouvailles éparses et quelques murs ainsi que
des ébauches de fortifications repérés dans les ruines de Thamusida
attestent d’une occupation éphémère des lieux postérieure à la date de
l’évacuation
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© Minstère de la culture - 2003
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